Infection sur implant ostéo-articulaire / INTRODUCTION

Publié le par Orthopedix

L’infection est de tout temps un risque majeur pour la santé de l’opéré et plus récemment aussi pour le budget global des chirurgiens orthopédiques, au bénéfice des assureurs, sinon de la société.

Et cette menace est présente dès les toutes premières lignes des récits historiques les plus anciens de la médecine.
Fréquence et gravité de l’infection ont diminuées de manière considérable.
L’infection est encore parfois responsable de mauvais résultat chez un sujet opéré qui aurait pu espérer un très bon résultat.
Au cours de la décennie passée, avec l’apparition (la sélection ?) de bactérie résistantes à un nombre croissant de médicaments (Ip D, Yam SK and Chen CK., Aug 2005),
-          qu’il ait ou non été amené à « signer une décharge »
-          dans des services « polydisciplinaires » de moins en moins souvent doublement (patients, personnel soignant) sectorisé,
l’opéré peut avoir de plus en plus de soucis  à se faire.
Afin de déterminer quelles sont les moins mauvaises stratégies, les études portant sur la réimplantation doivent avant tout porter sur de telles populations (Volin SJ, Hinrichs SH and Garvin KL., Oct 2004).
L’objectif de cet article traitant de l’infection de matériel de fixation osseuse ou de prothèse articulaire est d’exposer les bases du traitement de l’infection
-          sur les prothèses articulaires et,
-          sur le matériel de fixation interne (“ostéosynthèse”) des os longs diaphysaires,
La difficulté du traitement des infections sur implants proviendrait (Nishimura S, Tsurumoto T, Yonekura A, Adachi K and Shindo H., Jan 2006),
-          du fait de la production de biofilms par les bactéries  sur les implants et
-          des aléas du traitement de l’infection sur implant par les seuls médicaments antibiotiques.
 
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